URGENCE GAZA - Rassemblement à Bourges samedi 1er novembre, 14H30

30/10/2025 20:17

Pendant le cessez-le-feu, le génocide continue

 

Nous reproduisons ici le début d'un article du Middle East Eye, traduit par l'Association France Palestine Solidarité :

 

"L’armée israélienne a tué 104 Palestiniens, dont 46 enfants, lors de frappes aériennes nocturnes menées mardi et mercredi (28 et 29 octobre) dans la bande de Gaza, dans le cadre de la dernière violation du cessez-le-feu.

Les frappes aériennes ont pilonné la ville de Gaza, Khan Younis et les camps de réfugiés dans le centre de Gaza, touchant des maisons, des tentes et la cour d’un hôpital.

Les médecins ont déclaré que le nombre de morts devrait augmenter, car de nombreux blessés sont dans un état critique et d’autres seraient encore coincés sous les décombres.

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré que 253 autres personnes avaient été blessées, dont 78 enfants.

Selon Al Jazeera, le directeur de l’hôpital Al-Shifa de la ville de Gaza a déclaré que la situation sanitaire était « catastrophique », sans médicaments ni fournitures médicales pour soigner les blessés.

L’organisation palestinienne de recherche et de sauvetage de la défense civile a appelé à un « cessez-le-feu immédiat et complet ».

Après près de 12 heures de bombardements intensifs, l’armée israélienne a annoncé qu’elle réimposait le cessez-le-feu à partir de 10 heures, heure locale (8 heures GMT).

Israël a accusé le Hamas d’avoir violé le cessez-le-feu, citant une attaque présumée contre des troupes à Rafah mardi qui a coûté la vie à un soldat, ainsi que des retards dans la remise des corps des prisonniers décédés.

Le Hamas a nié toute implication dans la fusillade de Rafah.

Le groupe a également déclaré que le retard dans la restitution des corps était dû à un manque d’équipement nécessaire pour les récupérer - un défi logistique, selon lui, qui était connu à la fois d’Israël et des États-Unis avant que le cessez-le-feu ne soit conclu au début du mois.

Le président américain Donald Trump a donné à Israël une couverture politique pour cette attaque, affirmant qu’il avait « le droit de riposter » et avertissant que le Hamas pourrait être « éliminé » s’il ne respectait pas le cessez-le-feu.

Il a ajouté que la trêve négociée par les États-Unis « n’était pas menacée ».

Selon l’Associated Press, deux responsables américains anonymes ont indiqué qu’Israël avait informé Washington avant de lancer les dernières frappes sur la bande de Gaza bloquée.

Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a condamné les dernières frappes, tenant l’administration américaine « pleinement responsable de cet horrible massacre ».

« Les récentes déclarations américaines, en particulier celles de Trump, justifiant les crimes de l’occupation sous prétexte d’« autodéfense » et utilisant le langage de la « vengeance » contre des civils et des enfants non armés, constituent une couverture politique, une légitimation de facto et un mandat pour poursuivre le massacre », a-t-il déclaré."

Pendant ce temps, le contingentement drastique de l'aide humanitaire continue. Il n'y a pas de cessez-le-feu ; faire référence à un prétendu cessez-le-feu n'est qu'une supercherie qui permet aux criminels de gagner du temps et de  poursuivre leurs exactions contre des civils.

 

La France, qui a reconnu l'Etat de Palestine, ne peut pas continuer à se taire quand les Palestiniens sont assassinés ! L'Europe ne peut pas continuer à ne pas sanctionner un régime génocidaire! 

 

Nous devons continuer à nous rassembler, à dénoncer les génocidaires et leurs complices, à secourir les Palestiniens par tous les moyens !

 

RASSEMBLEMENT A BOURGES, SAMEDI 1er NOVEMBRE, 14H30, DEVANT L'ANCIENNE MAISON DE LA CULTURE