URGENCE GAZA - Rassemblement à Bourges samedi 13 décembre, 14H30
Le mépris du Droit international et des droits des réfugiés, les attaques contre l'UNRWA
Nous reproduisons ici de larges extraits du communiqué publié par l'AFPS le 9 décembre 2025 :
"Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) comme « l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations », affirmant que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Le 11 décembre, la résolution 194 était votée, actant le droit au retour des réfugié·es de Palestine.
Pourtant les Palestiniens et Palestiniennes subissent quotidiennement occupation, colonisation, entraves à la circulation, extrême violence des colons et de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée et en voie d’annexion, démolitions de maisons, confiscation des ressources, destruction des biens, arrestations et emprisonnements massifs accompagnés de torture. Depuis octobre 2023, la population de Gaza, sous blocus israélien depuis plus de 18 ans, est victime de déplacements forcés massifs et répétés, de famine organisée et d’un véritable génocide, reconnu comme tel par des experts de l’ONU et des ONG internationales des droits humains.
Les réfugiés palestiniens sont privés de leurs droits individuels en violation de la DUDH qui garantit « le droit de quitter tout pays, y compris le sien et d’y revenir. » (Article 13). Le droit à la propriété, également garanti par l’article 17 : « nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété » leur est toujours refusé. Par ailleurs, les Palestinien·nes, où qu’ils vivent, sont privé·es de leurs droits nationaux en violation de l’article 15 qui déclare : « Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité ».
Israël s’acharne sur l’institution de l’ONU, l’UNRWA, qui a un mandat de protection des réfugié·es palestinien·nes tant que la résolution 194 ne sera pas appliquée. Ce mandat a été renouvelé par l’Assemblée générale de l’ONU le 19 novembre dernier. En dépit de l’avis de la Cour Internationale de Justice rappelant Israël à ses obligations, l’assaut de l’armée israélienne contre les locaux de l’UNRWA à Jérusalem le lundi 8 décembre est la dernière démonstration de cet acharnement contre les droits des réfugié·es.
Israël bénéficie encore d’une impunité de la part des États - dont la France -, mais il doit savoir que tous les citoyens attachés au respect des droits humains, partout dans le monde, ne renonceront jamais à exiger ce qui est dû depuis plus de 78 ans au peuple palestinien.
Le droit à l’autodétermination du peuple palestinien est inaliénable et inconditionnel. Il est indissociable du droit au retour des réfugié·es. L’AFPS restera résolument à leurs côtés pour accompagner leurs justes revendications."
Plus que jamais nos pays doivent agir :
-Respect du Droit des déplacés et des réfugiés !
-Libre accès à l'aide humanitaire !
-Fin de l'occupation, des déplacements forcés, de la destruction des cultures et des ressources en eau !
-Etat de Palestine libre et viable !
RASSEMBLEMENT A BOURGES, DEVANT L'ANCIENNE MAISON DE LA CULTURE, SAMEDI 13 DECEMBRE, 14H30